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Et si on causait un peu...

13 décembre 2011

A livre ouvert...

" Je suis ce que je me raconte."
Paul Ricoeur

Tout le monde connait cette expression "lire en quelqu'un comme dans un livre ouvert..." mais, qu'en est-il de mon propre livre ?... Est-ce que je peux lire en moi comme dans un livre ouvert ?...
Il me semble que si nous avouons parfois avoir du mal à comprendre les autres, personnes d'intimité ou de relation plus lointaine, nous nous posons aussi le même problème, même sans le formuler.

Il nous arrive, à tous, de temps à autre, de ne pas comprendre une réaction, une émotion ou un comportement que nous manifestons. Ces "émotions" ou réactions qui ne sont pas raisonnées, sont en général là pour alerter notre réflexion sur des sujets importants, que nous tentons de minimiser.
Nous sommes bien comme le dit Paul Ricoeur ce que nous nous racontons. Que l'on cherche à être le plus honnête possible avec soi-même ou que l'on tente de se voir autrement que comme l'on est, il arrive inévitablement un moment où, inconsciemment, notre "être" véritable exprime le besoin de se manifester.
Ainsi nous retrouvons-nous confrontés avec des émotions qui nous paraissent étranges parce que refoulées ou déguisées...

J'aimerais pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert, plutôt que d'être obligée de me poser des questions auxquelles je ne trouve pas toujours de réponse. De cette lecture, je pourrais peut-être, retirer des certitudes qui me consolideraient sur ma trajectoire ou, au contraire, qui me permettraient d'adopter des comportements ou  des réponses différentes, afin de me faire ressentir plus de confiance et de sécurité...

A quelle page me suis-je donc égarée ?... Et y en a-t-il une où je pourrais me retrouver ?...

http://www.smileys-gratuits.com/smiley-quotidien/quotidien-3.gif

...LW...

 

Inventaire des différentes expériences émotives...

 

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5 décembre 2011

A mon commandement... Critiquez !...

" Un auteur, qu'il soit bon ou mauvais, ou entre les deux, est un animal que chacun a le droit d'attaquer ; car si tout le monde n'est pas capable d'écrire des livres, tout le monde se croit capable de les juger."
Matthew Gregory Lewis

La créativité est à la base de l'art, et qui dit créativité implique singularité et subjectivité.
Ainsi, l'art sous quelque forme que ce soit réfère-t-il nécessairement à la personnalité de son créateur.

Bien qu'il soit courant d'admettre que nous avons tous un potentiel créatif, force est de constater que certains parviennent à le développer mieux (ou plus) que d'autres, au point d'utiliser l'expression artistique comme moyen de survivance en ce bas monde.
Nous sommes tous des êtres plus ou moins sensés et sensibles, mais ce qui caractérise les créatifs, c'est une hypersensibilité... et l'hypersensibilité est aussi une hyper vulnérabilité...

Il n'est pas facile de s'exposer ainsi au jugement perpétuel de soi-même par rapport à l'expression artistique qu'on en offre à juger. Il n'existe aucun gilet pare-balles mental qu'on pourrait enfiler pour se protéger et faire ainsi rempart de protection pour que l'estime de soi ne soit pas atteinte par les coups portés, pas toujours donnés à la régulière d'ailleurs...

Comme le dit le vieil adage populaire : "La critique est facile, mais l'art est difficile."
Il s'avère que les critiques peuvent être très constructives quand elles ne visent pas à dénier ce que l'auteur est ou ce qu'il a voulu mettre en avant, mais seulement à éclairer des maladresses ou une pensée non assez aboutie, qui fait ombrage au résultat final.
Il ne faut pas oublier que tout jugement est, lui aussi... subjectif, aussi péremptoire qu'il puisse se présenter...

Alors pour continuer ce débat, à vous de juger !... Mais si, mais si !...

1... 2... 3... cliquez : " La Chanteuse et le Président, version Off " ...

Et n'oubliez pas de laisser vos commentaires !


 Je garde quand même mon gilet pare-balles à portée... On n'sait jamais... 

 ...LW...

 " Ecrire un livre, c'est comme mettre un enfant au monde : on ne sait jamais ce qu'il va devenir." (Daniel Desbiens)


4 décembre 2011

Tout le monde à son post(e) !...

" Qui a dit qu'il était facile de conquérir sa liberté ?... Il y a des blessés... et des morts aussi..."
Extrait du film "Deux vies plus une"

 

Parallèlement aux libertés fondamentales mises en place par les droits de l'homme, reste à conquérir la liberté d'être soi, qui elle, n'est régie par aucun texte de loi.
Chacun écrit de sa vie, le texte de cette liberté-là selon les aspirations qui lui conviennent le mieux.
Certains n'éprouvent pas ce besoin, vivre leur suffit ; d'autres, pour leur bien ou pour leur malheur, sont possédés par ce désir de liberté conceptuelle qui transcende les droits fondamentaux de l'être humain pour s'associer à une intuition plus personnelle du sens de la vie et de la recherche de vérité personnelle propre à chacun qui nous incombe alors...

Il n'est jamais facile de défricher un chemin... Conquérir sa liberté, s'affranchir des codes sociaux et moraux, dans le respect à la fois des autres et de soi, est un travail coûteux à plus d'un titre.
Il est souvent difficile de faire admettre que la différence ne met pas en danger la norme, alors que la norme, elle, assassine de son joug plus d'une individualité en toute impunité et légalité, sans que cela ne pose de problème déontologique.
Le poids de la norme fait craquer ceux dont les contours plus marqués ont du mal à se fondre dans le paysage...

La norme est une médiane qui se tend en toile de fond sur nos vies, nos sentiments, nos ressentis, nos agissements... Véritable despote de la conscience, la norme voudrait nous imposer nos façons d'être et de paraître, particulièrement dans les situations ou l'intuition, le doute ou le mal-être nous encouragent à chercher  au fond de nous les remèdes qui nous sauveront plutôt qu'au travers d'un prisme faussé de paillettes sociales pré imprimées...
La conquête de la liberté, c'est arriver à entendre d'abord, puis à laisser s'exprimer cette petite voix de l'intérieur, qui sans cesse nous souffle "Deviens qui tu es..."

Ce qui blesse le plus sur le chemin de la conquête, c'est qu'on en perçoit à la fois l'infinité, l'imprévisibilité et la fragilité au fur et à mesure qu'on avance. On a beau s'y inscrire en maître d'oeuvre, tous les évènements de la vie participent à sa réalisation... et l'ouvrage semble ne jamais devoir trouver aucun achèvement.
Chaque avancée nous mène un peu plus confiant vers un sentiment "d'appartenance de soi à soi"... mais sans jamais sécuriser l'avenir...

Sur les chemins de sa conquête, la liberté sort de la conceptualité, pour nous faire passer de vrais épreuves... 
Il ne suffit pas toujours d'être doué ou déterminé pour y atteindre des sommets, les circonstances spatiotemporelles et sociales contribuent aussi à la réussite, comme à l'échec, de cette entreprise...

 

...LW...

" La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire."
(Gaston Bachelard)

 

Conquérir la liberté d'être soi-même


3 décembre 2011

Compétence existentielle...

" Mieux vaut une conscience tranquille qu'une destinée prospère. J'aime mieux un bon sommeil qu'un bon lit."
Victor Hugo

Dans le monde du paraitre qui est le nôtre, se trouvent parfois des choix à faire en nos âmes et consciences... selon l'itinéraire qu'on préfère suivre... la voie rapide express ou bien les chemins de découverte où il fleure bon s'émerveiller et apprécier d'y insuffler son propre rythme.
Je revendique de ne pas être une "salariée de la vie", dans le sens où je refuse de perdre ma vie à me faire croire que je la gagne. Je refuse de vivre à temps partiel avec des pensées parasitées par des problématiques qui, sorties de leur contexte professionnel, quand on y réfléchit avec un peu de recul, sont d'un ordre tout à fait mineur pour la survie de la planète et l'épanouissement personnel...

Vous me direz que c'est bien joli, mais qu'il faut quand même "gagner" sa vie...
"Gagner" sa vie, certes, mais en gardant à l'esprit qu'elle reste courte et fragile, et qu'à remettre à plus tard ses propres besoins d'équilibre, on court le risque de passer à côté de sa vie...
Et qu'est-ce qui nous dédommage quand on s'aperçoit que le temps a filé plus vite que ce que l'on prévoyait, et
que ce qui est derrrière est irrémédiablement dédié au passé sans fonction "back up" possible ?...

S'investir dans son travail est un essentiel gage de réussite, mais céder à l'appât du "toujours plus" est un leurre dangereux... L'accumulation matérielle n'apaise pas l'esprit.
En toutes choses, il faut savoir garder la mesure : gagner plus d'argent que ce que l'on a le temps de dépenser dans l'espace d'une vie est un désir stérile et idiot...
On peut effectivement être le mort le plus riche du cimetière, mais est-ce qu'on y est mieux traiter par les petits vers qui nous y dévorent ?...

Les regrets, par nature, arrivent toujours trop tard...
Pointant de leur amertume les choix que nous avons faits à un moment ou à un autre, ils rendent une sentence irrévocable au goût prononcé d'erreur ou d'échec... Pour ne pas s'exposer à leur lancinante pulsation, savoir garder la mesure est, me semble-t-il,  une compétence existentielle primordiale à acquérir.
Le stress entrave sérieusement nos capacités de réflexion et d'action. Sous son emprise, on se laisse facilement happer dans des logiques de raisonnement qui ne nous appartiennent plus... et qui, au final, ne nous conviennent pas...

Vivre est aussi une priorité importante à laquelle il faut savoir consacrer une partie de son budget temps...

.../LW...

" Rire souvent et beaucoup ; gagner le respect des gens intelligents et l'affection des enfants ; savoir qu'un être a respiré plus aisément parce que vous avez vécu... C'est cela réussir sa vie."
(Ralph Waldo Emerson)

 

BICHAU Blog : L'ex millionnaire est un smicard heureux


2 décembre 2011

" Aimants " pour la vie ?...

" Le coup de foudre est facile à comprendre. C'est quand deux personnes se sont regardées toute leur vie que cela tient du miracle."
Sam Levenson

 Il n'est rien de plus facile que de succomber à l'irrésistible attirance d'un coup de foudre.
Un coup de foudre promet tout... sur ressenti, sans avancer aucune preuve de son bien fondé ou de sa durabilité... mais il est si doux de s'y laisser verser qu'on y cède sans trop protester, si bien évidemment nos circonstances personnelles nous le permettent.
Le coup de foudre n'a pas pour vocation de résister à l'épreuve du temps : sa nature est d'être brusque voire violent, presque captateur de nos pulsions primaires pour nous déposséder de toute capacité à juger.

Certaines personnes redoutent le coup de foudre, parce qu'il peut se ressentir comme dépersonnalisant : "Je ne me reconnais plus..."
D'autres au contraire y trouvent un moteur qui les propulse dans un instant présent qui leur procure un sentiment de complétude à la fois provisoire et proche de l'éternité car idéalisé.
Et puis, il y a ceux qui, sans y opposer une résistance farouche, le gardent à portée de raison pour en recueillir les fruits d'une passion à entretenir et à cultiver...

Ce sont souvent ceux de la troisième catégorie qui arrivent à accomplir le miracle d'un sentiment qui se conserve sans trop perdre de sa saveur et de sa vigueur.
Entretenir la flamme de la rencontre, c'est un investissement bipersonnel... A une seule personne, on n'y arrive rarement.
Il n'y a pas de recette miracle à chercher dans les magazines féminins : il faut une volonté commune, et accepter certains compromis et frustrations passagères, parce que les amours idéales qui ne se déclinent qu'en rose pendant toute une vie... c'est peut-être bien dans les histoires de Barbara Cartland (et encore), mais dans la réalité, on a tous un égo et un nombril, autour desquels on est construits...
Et pour réussir le pari de se regarder toute une vie, il faut avoir su apprivoiser la tolérance et la tendresse.

De nos jours, effectivement, cela tient réellement du miracle !
On n'imagine plus ne connaitre qu'un(e) seul(e) partenaire au cours de sa vie.
Pour beaucoup de choses, on estime que la vie est courte, et que donc, il faut savoir en profiter...
Mais en ce domaine, sans doute l'estime-t-on trop longue pour se résoudre à s'investir dans une relation unique...

Miracle, mon beau miracle... Crois-tu qu'il existe encore des "aimants" pour la vie ?...

 ...LW...

" La vie nous oblige à sortir du mythe qu'il suffit de s'aimer pour bien vivre ensemble." (Jacques Salomé)

 

 Beaux textes sur "Bonheur pour tous"


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1 décembre 2011

D'un cri à un soupir...

" Il y a deux personnes indispensables en ce bas monde : la sage femme et le fossoyeur. L'une accueille, l'autre raccompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent."
Joël Egloff

 La sage femme aide à l'accouchement et le fossoyeur au coucher. Ils sont les gardiens du sas de la vie... de l'espace dans lequel, chacun appliquant l'article 22, " se démm... comme il peut".

Je ne suis pas de ceux qui pensent que la vie est un combat, mais au contraire qu'elle offre un terrain ouvert à tous les possibles. Rien n'est jamais écrit d'avance et rien ne s'enchaine dans une logique implacable, même les scénarios qu'on passe des jours, des mois ou des années à mettre au point...
C'est bien là que réside le charme de la vie, même si à certains moments, on apprécierait de pouvoir garder la main sur les chapitres en cours, et qu'ils nous échappent quand même...

A en juger par le bruit, il semblerait qu'il soit plus douloureux de naître que de mourir...
On se pose toujours la question de la nature de la mort, mais pourquoi ne s'interroge-t-on pas sur l'endroit d'où l'on vient ?
A quel moment l'esprit, "l'âme" prend elle vie/forme dans le corps qui se développe à l'intérieur du ventre d'une femme ?
Est-ce au moment où elle commence à le sentir bouger en elle ?
Est-ce que cet esprit nait de la rencontre des deux gamètes, à la manière d'une étincelle qui enflammerait un processus de vie ?
La biologie nous explique tout le développement de l'embryon au foetus jusqu'au bébé qui sort du ventre de sa mère, mais pour la genèse de son "esprit", la science n'apporte pas toutes les réponses...
L'influx nerveux, les paires de chromosomes, la multiplication des synapses, etc... ne sont pas une réponse à la question : d'où venons-nous ?... pas plus que l'explication de l'arrêt de nos fonctions vitales n'explique ce qui se passe après la mort...
Les bébés, comme les morts, ne racontent rien de leur voyage...

Alors entre ces deux unknowned-land, on avance aussi à tâtons, sans vraiment de guide fiable ni d'explications valables. On vit dans un monde qui tente de nous faire croire que l'on maitrise tout... néanmoins, toute notre expérience existentielle est rattachée à l'incertitude...
On ne sait jamais très bien quand une naissance va avoir lieu... ni quand la mort va survenir...
On prend des décisions, des risques ou pas... sans jamais savoir ce que demain sera...
On rit, on pleure... On éprouve, on approuve, on désapprouve...
La vie passe... On marque des buts, on en encaisse... et un jour, on trépasse...

L'essentiel, après tout, c'est peut-être juste de participer...

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...LW...

" Le destin met beaucoup de hasard dans son jeu." (Jacques Foch-ribas)


30 novembre 2011

" La logique vous amènera du point A au point B.

" La logique vous amènera du point A au point B. L'imagination vous amènera n'importe où."
Albert Einstein

 



 

" Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge." (Pablo Picasso)





10 novembre 2011

Le chemin de la connaissance ?...

" Le chemin qui conduit à la connaissance est un chemin qui passe par les bonnes rencontres."
Spinoza

Il y a des chemins plus ou moins fréquentés et empruntés, mais un chemin sur lequel on ne rencontrerait jamais personne, cela n'existe pas...
On rencontre toujours d'autres personnes sur son chemin, et les relations, ou les non-relations, qui se nouent ne dépendent pas seulement de nous. Les circonstances et le moment de la rencontre changent constamment la donne...
On se sert d'ailleurs aussi, de cet argument, pour expliquer les aléas malchanceux en arguant qu'on puisse se trouver au mauvais moment au mauvais endroit... ou au contraire que par "chance", on ait pu rencontré la bonne personne au bon moment.
Dans tous les cas, on n'avance jamais seul, que ce soit sur le chemin de la connaissance globale "conceptuelle", ou de manière plus général, sur son chemin de vie. A une époque où l'individualisme et la solitude vont grandissant, il est bon et utile de s'en rappeler.

Qu'est-ce qu'une "bonne rencontre" ?
Une bonne rencontre, on ne peut pas en faire un portrait robot... Une bonne rencontre n'est "bonne" qu'aux yeux de celui qui y trouve matière à nourrir, d'une façon ou d'une autre, ses propres aspirations, que celles-ci soient concrètes ou bien immatérielles.
Parfois la "bonne rencontre" ne se définit pas d'emblée en tant que telle. Elle peut même bouleverser, par une onde de choc, nos repères, et ce faisant, par ce qu'elle aura occasionné en conséquence, on se rendra compte qu'elle était ce dont nous avions besoin pour aller... un peu plus loin...

 

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 ...LW...

" On ne devrait jamais sortir indemne d'une rencontre quelle qu'elle soit, ou du moins en sortir inchangé."
(Sylvie Germain)

 

Félicie, une bonne rencontre... 

 

10 septembre 2011

La rêverie productive ?...

" En poésie, en philosophie, en toute littérature, quand on n'a pas le temps de penser et d'écrire, on est perdu. Il faut avoir le temps de rêver."
Alfred de Vigny

C'est un thème récurrent, mais il faut bien l'avouer, le temps est un problème, majeur pour bon nombre d'entre nous à l'heure actuelle.
Et il est difficile de faire comprendre, voire admettre, aux non initiés, qu'avoir le temps de donner libre cours à ses pensées est une composante quasi essentielle de l'écriture...
En effet, si l'on est sans arrêt en position de "receveur/réceptacle", comment peut-on faire le vide nécessaire pour s'entendre soi-même penser, ressentir et rêver ?...

 

... ...

 ...LW...

 " Prenons le temps d'aller dans le silence. Le silence met fin à toute confusion et renouvelle nos forces."
(Dadi Janki)

 

 Attention : curiosité requise...

 

2 septembre 2011

" V(o)is sur ton chemin..."

 Il faut du temps parfois, pour trouver son chemin, on n'a pas tous la même vitesse de progression...

Certains sont comme les oiseaux, ils savent d'instinct s'orienter sans carte ni boussole, et sont résistants aux longs trajets. Ils ont conscience du chemin à parcourir parce qu'il savent quels buts ils veulent atteindre.
D'autres, moins familiers de la rose des vents, louvoient et s'égarent à la recherche de balises repères, qu'ils ne savent pas nécessairement reconnaitre quand elles s'offrent à leur vue, et entretiennent  affectueusement leurs rêves...
D'autres encore se laissent balotter au gré des vents et de leurs caprices, et font avec les intempéries de la vie, sans jamais se poser vraiment la question ni du but ni du chemin, juste... ils avancent avec chance ou malchance selon la météo des circonstances...

Cependant la question reste entière : est-ce le but ou le chemin qui importe au bout du compte ?...

Le but n'est peut-être après tout qu'une direction, un cap à suivre pour ne pas se sentir inutile et désemparé, et non une fin en soi, parce qu'une fois le but atteint, le chemin de la vie ne s'arrête pas... Et à ce moment-là, que reste-t-il ?...

 ...LW...

" Allez aussi loin que vous voyez, ensuite vous pourrez voir plus loin..." (J.P. Morgan)

 

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